GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES

Voici une nouvelle création de J3DMODDING avec cette modélisation du circuit automobile  NIMES COURBESSAC qui eut lieu autour de l’aérodrome de Courbessac. Malgré une belle course ayant attirée plus de 50 000 spectateurs, le Grand Prix de Nîmes Courbessac de 1947 ne sera reconduit qu’une seule fois.

PRÉSENTATION

Le Grand Prix automobile de Nîmes était une course automobile qui se courait dans les premiers meeting au cœur de la ville de Nîmes en 1932 et en 1933. Ces compétitions automobiles étaient inspirées par le succès du Grand Prix de Monaco. Mais l’organisation de ce genre de meeting coûte cher. Ce n’est qu’en 1947 que la compétition automobile va revenir sur Nîmes.

On abandonne alors le centre-ville de Nîmes pour se rendre à l’Est, autour de l’Aérodrome de Nîmes-Courbessac. Cet aérodrome a été créé en octobre 1909, il est l’un des plus anciens de France. Avant la 2ème guerre mondiale, c’est un aérogare dynamique qui dessert notamment la ligne aérienne de transports de voyageurs entre Nîmes et Nice mais aussi une grande base aérienne de l’armée Française.

Le tracé est dessiné autour de l’aérodrome. Il prend place sur la nouvelle Nationale 86 en tarmac, puis fait le tour du terrain d’aviation en alternant plaque de béton et terre battu. Ce nouveau circuit “non permanent” sera pourtant bien équipé avec 17 postes de commissaires et des voies de sécurité. Si on attend près de 50.000 spectateurs, de nombreuses tribunes seront construites ainsi que des ponts pour facilité les déplacements. La piste faisait 5200 mètres de long. Sa largeur variait de quatre à douze mètres.

Le tracé fut salué par la presse comme “une piste très rapide et spectaculaire qui offre toutes les garanties de sécurité tant pour les spectateurs que pour les conducteurs”. Or c’était un mensonge, la piste était particulièrement étroite et dangereuse. Composée d’une série de virage à 90 degrés, donnant une faible vision et des portions en terre battue qui soulevait énormément de poussière. C’est l’une des raisons de son abandon par la suite.

WEEK END DE COURSE

Le meeting sera lancé sur 2 jours : le 31 mai et le 1 juin 1947. Il s’est tenu en parallèle du Grand prix un meeting aérien avec de nombreuses démonstrations de voltige. Le samedi, c’est une course de moto qui eut lieu puis le Grand Prix dans l’après midi. Pas moins de 26 voitures, dont plusieurs Maserati 4CL, des Delage D6.70, des Talbot 150 ou encore des Delahaye 135, sont alignées au départ. La distance de course est de 360 kilomètres soit 70 tours. Dès le départ donné à 17 h pétantes, c’est le monégasque Louis Chiron et sa Talbot Lago T26 qui prennent la tête de la course. Mais au bout de deux tours, ils sont rattrapés par le pilote italien Luigi Villoresi au volant de sa Maserati 4CL. La bataille entre Louis Chiron et Luigi Villoresi sera intense tout au long de la course avant que ce dernier ne s’impose exténué après plus de 3 h 39 minutes de course terminée sous les lumières artificielles de l’aérodrome. Maurice Trintignant qui avait pris le départ au volant d’une Delage D6 dut, quant à lui, abandonner à mi-course. Luigi Villoresi remportera la course. Le dimanche fut réservé à la Coupe Robert Benoist, destiné aux voitures de petites cylindrées de 1 100 cm3 à 2 000 cm3. Robert Benoist était un célèbre pilote automobile français qui entra en résistance pendant la Seconde guerre mondiale et qui fut exécuté au camp de Buchenwald en septembre 1944. C’est le pilote automobile français Jean-Pierre Wimille, ami proche de Robert Benoist, qui remporta la course, au volant de sa Simca-Gordini T15 devançant, entre autres, le pilote et constructeur automobile Français René Bonnet et le jeune pilote automobile gardois Maurice Trintignant.

Malgré 2 jours intenses et plus de 50.000 spectateurs, c’est un véritable gouffre financier pour pour l’Automobile club du Gard. Cependant, une ultime compétition sera organisée en 1954. Il aura lieu le 11 avril 1954, sur un tracé raccourci, d’un longueur de  2830 mètres seulement. C’est le pilote automobile Français Jacques Jonneret qui s’imposera avec une Jaguar Type C devant un autre pilote automobile Français, Auguste Veuillet au volant d’une Porsche 1500 et du pilote automobile Français Élie Bayol avec une DB 750 HBR.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Longueur : 5216 mètres

Virages : 10 dont 5 à droite et 5 à gauche

Largeur : 4 à 12 mètres

Dénivelé : 11 mètres

INFORMATION IMPORTANTE

1PAS DE GRATUIT
2PAS DE TÉLÉCHARGEMENT
3AUTORISATION DU CIRCUIT AUTOMOBILE OBLIGATOIRE
4AUTORISATION DU CONSTRUCTEUR AUTOMOBILE OBLIGATOIRE

VIDEO

PHOTOS

GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 013 GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 12
GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 03 GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 04
GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 05 GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 06
GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 01 GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 08
GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 09 GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 02
GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 10 GRAND PRIX AUTOMOBILE DE NIMES - gp de nimes 1947 j3dmodding 11

CONCLUSION

LONGUEUR
VIRAGES
DIFFICULTÉ
ENVIRONNEMENT

AVIS

Les ambitions des organisateurs étaient trop grandes en cette année 1947 où l'économie souffrait encore de la fin de la guerre. Malgré d'énormes efforts et un remarquable meeting, avec aussi la présence de grands noms du sport automobile, le Grand Prix de Nîmes ne sera pas reconduit les années suivantes. Ce tracé reste cependant un des plus grands circuits automobiles Français qui marquera le sport automobile à jamais.